Un «violeur de chaussures» qui a gardé 126 paires de talons aiguilles des victimes alors que les trophées se cachaient derrière un masque de respectabilité dans une double vie

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Il a échappé à la détection pendant environ deux décennies, attaquant et violant des femmes avant de s'enfuir avec un trophée de ses crimes effroyables.



Pour le grand public, James Lloyd était un homme d'affaires respectable, propriétaire d'une imprimerie et franc-maçon.



Mais Lloyd menait une double vie. Il a attaqué à plusieurs reprises des femmes seules, les attachant avec leurs collants et leurs bas avant de les violer – puis de ranger leurs talons aiguilles dans son bureau.



Quand il a finalement été grondé, Lloyd avait 126 paires de chaussures pour femmes. Il a été reconnu coupable de quatre viols et de deux tentatives de viol – mais la police pense que le nombre réel de ses victimes pourrait être beaucoup plus élevé.

Et, en tant que violeur en série dont les attaques étaient concentrées autour du Rotherham, on pense qu'il a peut-être planifié méticuleusement chaque assaut - même en faisant une reconnaissance du site où il traînait des jeunes femmes dans des buissons, des arbres et des zones herbeuses et les violait.

Des dizaines de chaussures ont été trouvées dans le bureau de Lloyd's lors de sa perquisition par la police, et les agents pensent qu'il aurait pu y avoir plus de victimes (Image : PA)



L'ancienne inspecteur-détective Angela Wright, l'officier de police qui a finalement piégé Lloyd à l'aide de techniques médico-légales améliorées lors de la réouverture de l'affaire, a déclaré: 'Plus il a commis de crimes, plus il est devenu violent.'

Lloyd a finalement été pris au piège après que le profilage ADN a porté sa sœur, qui avait déjà été arrêtée pour conduite en état d'ivresse, à l'attention de la police. Lorsqu'elle a contacté Lloyd pour lui dire que la police avait posé des questions à son sujet, il s'est précipité chez lui et a tenté de se suicider – et les crimes qu'il avait cachés pendant 17 ans ont commencé à être révélés.



Elle a ajouté: 'Quand il a été emmené dans l'ambulance, il a dit 'Regardez, j'ai été un b***** il y a 20 ans.'

Mais Angela insiste sur le fait qu'à ce stade, Lloyd avouant un seul viol, ils cherchaient les chaussures pour prouver qu'il était le violeur de chaussures qui avait laissé les femmes terrifiées à l'idée de sortir dans les années 1980.

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'Nous sommes allés fouiller sa propriété et sa maison', a ajouté Angela. «Dans son garage, il avait des chaussures à talons hauts, mais elles semblaient avoir été achetées sur un site Web de fétiches. Ce n'étaient pas des chaussures qu'une femme pouvait porter.

«Il avait certainement un horrible fétiche pour les talons hauts. J'ai passé de nombreuses heures à regarder des vidéos de ce qu'il a fait avec eux. Il était clair pour moi que les délits avaient cessé parce qu'il s'était marié et qu'il vivait des fantasmes avec sa femme.

James Lloyd a finalement été pris au piège après 17 ans (Image : PA)

Mais c'était un commentaire fortuit de sa femme, que Lloyd a passé beaucoup de temps à l'imprimerie qu'il dirigeait, ce qui a conduit la police là-bas. Touchant un autre blanc, les agents ont interrogé des travailleurs qui ont révélé que Lloyd passait beaucoup de temps dans le bureau ci-dessus et n'aimait pas les autres personnes qui y montaient.

La police a fouillé le bureau et a trouvé plus de 100 paires de chaussures. Ils ont également trouvé des bas et des collants - les articles utilisés par Lloyd pour attacher ses victimes.

Angela a déclaré: «Nous avons trouvé des centaines de paires de chaussures. Je me souviens juste qu'ils ont descendu ces chaussures. C'était merveilleux. Je savais alors que nous avions notre homme.

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«Il y avait tellement de talons vraiment très hauts et ils avaient manifestement été portés et ils appartenaient à quelqu'un à un moment donné. Il était tout à fait clair pour moi qu'il y avait plus de victimes qu'il n'en avait été signalé.

«Il n'a montré aucun remords. C'était un individu qui vivait dans une façade.

Lloyd a attaqué les femmes dans les régions de Rotherham et Barnsley du South Yorkshire entre 1983 et 1986. Il a ciblé les femmes âgées de 18 à 54 ans.

Profitant de l'atmosphère de fête de la ville à l'époque, il s'en prenait aux femmes seules en talons hauts qui rentraient chez elles après une soirée avec des amis, les traînant dans des endroits isolés pour les violer.

L'auteur Peter James, qui a été inspiré pour écrire son dernier roman Dead Like You par l'histoire du violeur de chaussures de Rotherham, a déclaré: «Si vous regardez un délinquant en série, qu'il s'agisse d'un tueur en série ou d'un délinquant sexuel en série, ce sont généralement des personnes qui sont assez intelligents.

«Il aurait probablement méticuleusement planifié à chaque fois. J'imagine qu'il serait venu ici et l'aurait reconnu, peut-être plusieurs fois.

Lloyd s'est caché de ses crimes derrière une façade de respectabilité. Il était franc-maçon et directeur d'une très grande imprimerie à Rotherham et était connu comme un bourreau de travail, qui travaillait souvent le week-end. Il s'est ensuite marié et a eu deux enfants, mettant fin à sa campagne de viol de femmes seules.

Mais c'est son obsession pour les chaussures qui l'a perdu.

Peter a ajouté: ' Un pilier classique de la communauté qui est si souvent le masque que les gens utilisent.

« Les contrevenants graves auraient un point faible. C'était la sienne, il ne supportait pas de lâcher prise sur ces délits.

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Une photo publiée par la police du violeur de chaussures n'a pas réussi à le détecter – et la piste s'est refroidie pendant 17 ans (Image : CBS Reality)

« Si sa sœur n'avait jamais été arrêtée pour conduite en état d'ivresse, il serait probablement un homme libre aujourd'hui.

Les crimes ont commencé un samedi soir de février 1983, lorsqu'une femme a été attaquée alors qu'elle rentrait chez elle par un homme qui l'a traînée sur l'herbe et a tenté de la violer. prendrait ses chaussures et son sac à main.

L'attaque suivante a eu lieu près de Barnsley en décembre de la même année et la victime a été violée à la pointe d'un couteau – à peine 10 mois après la première attaque.

Puis, en octobre 1984, il a tenté de violer une autre femme à Rotherham, et une semaine plus tard, il a violé une autre femme dans la région.

Tous deux s'étaient fait enlever leurs chaussures après l'attaque.

Deux autres attaques ont ensuite eu lieu - une en décembre à Barnsley. Et en août 1986, une autre femme a été agressée à Swinton.

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Lors d'un certain nombre d'attaques, les victimes' sacs à main et bijoux ont été emportés - et à chaque fois leurs chaussures.

Mais la police a continué à frapper un mur de briques alors qu'elle recherchait le violeur.

L'ancien agent-détective David Buxton a déclaré qu'ils étaient limités par le manque de techniques disponibles à l'époque - n'ayant aucune preuve d'ADN ou de vidéosurveillance - ou de réseaux sociaux ou de téléphones portables pouvant donner des indices.

Il a déclaré: «À cette époque, les techniques qui auraient été disponibles étaient le transfert de fibres, la comparaison des cheveux. Groupes sanguins - nous devions avoir un suspect à comparer avec les objets récupérés sur les lieux et la victime. Mais bien sûr, nous n'avions pas de suspect.

Au fur et à mesure que d'autres incidents se produisaient, ils ont commencé à se concentrer sur l'habitude bizarre de prendre des chaussures comme trophées.

David Buxton a ajouté: 'Nous avons commencé à réfléchir, les chaussures ont-elles été prises uniquement pour ralentir la dame, par exemple pour l'empêcher de s'échapper?' Ou ont-ils été pris dans un autre but ?

La police a utilisé un leurre pour tenter de piéger le violeur - une femme errant seule en talons - mais la ruse n'a pas fonctionné.

Ils ont ensuite parlé aux victimes pour essayer de créer une photo du visage de l'agresseur qui a été publiée dans les médias - mais il n'a toujours pas été retrouvé.

Après une vague d'attaques qui a laissé les femmes de la région vivre dans la peur, le violeur en série s'est soudainement et inexplicablement arrêté.

Pendant 17 ans, Lloyd a marché en liberté, s'étant échappé des horribles attaques sexuelles qu'il a commises.

Ce n'est qu'en 2002 que la police du South Yorkshire a décidé de rouvrir l'affaire et de voir si la science médico-légale pouvait aider à la résoudre.

Lisa Balfour, experte en ADN, a travaillé sur l'affaire et a réussi à obtenir de l'ADN du délinquant à partir d'échantillons de sperme laissés sur les victimes. Mais lorsque cela a été comparé à la base de données, aucune correspondance n'a été trouvée.

Cependant, ils ont étendu cela, en passant l'ADN du délinquant dans la base de données pour rechercher des proches qui pourraient être là après avoir été arrêtés. Les personnes apparentées partagent environ 13 caractéristiques de l'ADN, il y avait donc une chance que cela puisse conduire au violeur.

Les agents ont commencé à parler à une poignée de personnes qui 'pourraient' ont été liés et la troisième maison qu'ils ont essayée était une femme qui s'est avérée être la sœur de Lloyd.

Elle a dit aux agents que son frère était un 'homme d'affaires respectable'. mais lui a téléphoné pour l'informer de l'enquête policière.

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Trahissant sa culpabilité, Lloyd a couru chez lui et a essayé de se pendre dans son garage - seulement pour être retrouvé et sauvé par son jeune fils alors qu'il rentrait de l'école. Il a été arrêté en 2006, plus de 20 ans après le premier attentat.

Lors d'une audience, Lloyd a admis avoir violé quatre femmes et tenté d'en violer deux autres. En 2006, il a été condamné à une peine indéterminée et condamné à au moins 15 ans de prison.

Lloyd n'a purgé que sept ans de prison, après que la Cour d'appel a réduit sa peine de prison.

The Rotherham Shoe Rapist, qui fait partie de la série Written in Blood, sera diffusé sur CBS Reality le 17 septembre à 22h.

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