(Image : CAMERA PRESS/Francesco Guidicini)
Il a eu une vie plus étrange que la fiction, il est donc approprié que le quintuple champion du monde de snooker Ronnie O'Sullivan, 42 ans, ait sorti son troisième roman, The Break.
Situé dans le gangland de Londres, avec le héros Frankie James, luttant contre toute attente, c'est un monde que Ronnie connaît très bien.
Ses parents Ronnie Snr et Maria possédaient une chaîne de sex-shops à Soho : ' J'ai passé une grande partie de ma jeunesse à Soho et c'est un endroit idéal pour écrire un livre – il a toujours cette ambiance ', dit Ronnie, qui a grandi en Chigwell.
'Quand mon agent m'a demandé pour la première fois si je serais intéressé par l'écriture d'un roman, je savais que j'avais beaucoup de pensées en tête, mais essayer de le mettre sur papier était une autre chose', dit-il.
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«J'ai dit que j'allais y aller, j'ai écrit un tas de trucs, des idées d'intrigue, des tas de personnages que j'avais rencontrés au fil des ans, des personnages que mon père avait aussi connus. Une fois que j'ai tout posé, une grande partie de cela a été liée et a fait une bonne histoire.
Ronnie O et Sullivan (Image : CAMERA PRESS/Francesco Guidicini)
Les romans sont une lecture passionnante, mais la vie de Ronnie a eu plus de rebondissements qu'un best-seller.
Quand il avait 16 ans, bien que sa carrière de snooker ne faisait que décoller, son monde s'est effondré lorsque son père a été emprisonné pour meurtre.
Ron Snr était en soirée lorsqu'il a mortellement poignardé Bruce Bryan dans une boîte de nuit. Bryan était le chauffeur de Charlie Kray, frère aîné des tristement célèbres jumeaux Kray.
'Je connaissais ce genre de personnes quand je grandissais', a déclaré Ronnie auparavant. Ron Snr a été emprisonné pendant 18 ans. Il a été libéré il y a huit ans, et le père et le fils restent proches.
Sa mère a été laissée à la direction de l'entreprise familiale, mais en 1995, elle a également été envoyée en prison pour fraude fiscale.
Le jeune Ronnie a déraillé.
«Une fois que mon père a été emmené, il était difficile d'accepter que je n'allais pas le voir parce que nous avons passé beaucoup de temps ensemble. Je n'arrivais pas à comprendre.
« Je me suis un peu égaré. Même si j'ai toujours été un personnage fort, j'ai su distinguer le bien du mal, vous savez. Je n'ai jamais poussé trop loin. J'ai toujours su quand c'était assez et je le maîtriserais et c'est comme ça que j'ai continué ma carrière », dit-il avec une totale honnêteté.
Pourtant, il y a eu des décennies de frénésie d'ivresse et de crises de colère, et il a menacé de se retirer du championnat de snooker plus de fois qu'il n'a empoché un noir gagnant. Puis il y a environ trois ans, il a décidé de se prendre en main.
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«Pendant des années, je me suis en quelque sorte pris dans une course folle et je me suis perdu, je suis tombé, mais j'ai quand même fait le travail.
Ronnie O'Sullivan célèbre avec sa mère, son fils et sa sœur (Image : PA)
« Je savais ce qu'il fallait faire. J'en sortais, mais je me perdais à nouveau, je retournais à l'alcool et à la drogue », dit-il franchement. «J'ai travaillé dur pendant trois ans et cela m'a laissé vraiment mal.
« Je me suis rendu compte que je n'allais pas bien, j'avais besoin de me débrouiller. Je me suis donc à nouveau concentré sur des choses simples, comme la santé et la maison, et au cours des trois ou quatre derniers mois, j'ai l'impression d'être à nouveau sorti de l'autre côté. Je ne me suis jamais senti aussi bien.
L'une de ses nouvelles passions est la course à pied. « Je pense que j'ai une nature addictive, et maintenant je suis accro à la course à pied. Cela me fait vraiment du bien.
«Au début, je courais mais je ne perdais pas de poids, alors je suis allé voir une nutritionniste et elle m'a mis sur la bonne voie – j'ai commencé à manger sainement, du poisson frais, des légumes, de bons glucides et tout ça. J'ai perdu une pierre et demie.
« J'ai toujours aimé cuisiner et parce que je le faisais pour la santé, j'étais intéressé. J'ai un livre de cuisine qui sort l'année prochaine.
« Laila et moi avons tendance à cuisiner ensemble à la maison. C'est aussi une très bonne cuisinière. Elle fait de très bons plats. Quand je suis à la maison, je cuisine à peu près tous les jours. Je fais un bon curry, j'aime les faire. Quand je suis absent, elle se débrouille.
Laila est l'actrice de Footballers' Wives et Holby City, Laila Rouass. Les deux sont fiancés depuis 2013 et Ronnie l'adore clairement.
Malgré plusieurs relations à long terme, Ronnie ne s'est jamais marié. Alors, lui et Laila vont-ils se marier ?
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«Nous sommes fiancés depuis un certain temps maintenant, nous savons donc que nous voulons être ensemble, je suis sûr que nous y arriverons. Nous sommes de toute façon très décontractés et décontractés à propos de tout cela.
« Quand ça arrivera, ça arrivera. Je l'aime, j'aime sa compagnie, je l'admire. Elle est bonne pour moi à bien des égards et me comprend, moi et l'entreprise, et comprend ce que je traverse.
Avec sa fiancée Laila Rouass (Image : ©Presse Alpha)
'Je l'aime vraiment, vraiment. J'ai eu des relations où c'est génial et qui s'estompe au bout d'un moment, mais je ne me sens pas encore comme ça avec Laila, je suis excité à chaque fois que je rentre à la maison.
Ronnie a trois enfants issus de relations antérieures et son aînée, Taylor-Ann Magnus, a fait de lui un grand-père le mois dernier
Malheureusement, il n'a pas rencontré son petit-fils car lui et Taylor n'ont pas été en contact depuis des années.
Principalement affable et ouvert, il n'est pas à l'aise de parler de sa fille et dit énigmatiquement : « J'ai une relation étrange avec elle, vraiment triste. Cela n'a pas tout à fait fonctionné. Je ne voulais pas être impliqué dans une certaine dynamique, alors je me suis retiré de cette situation. On ne sait jamais, à un moment donné, cela pourrait nous convenir à tous les deux d'avoir une relation saine.
Ronnie a commencé à jouer au snooker quand il était petit et papa Ron a fait construire une salle de billard spéciale pour lui à la maison.
À l'âge de 13 ans, il était champion britannique des moins de 16 ans. Il a la capacité unique de pouvoir jouer à la fois droitier et gaucher.
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«Le voyage me déprime. Il ne s'agit pas de s'en aller, de se faire battre et d'être frustré, c'est d'aller d'un endroit à l'autre, de voyager constamment.
«Je suis fier de mes performances et je me prépare et tout, mais je sais que mes performances ne sont pas aussi bonnes que je le souhaiterais à cause de tous les voyages et du décalage horaire.
« S'il s'agissait d'argent, j'irais simplement sur la route et je le ferais, mais ce n'est pas le cas. Je suis fier de la qualité des événements.
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Célébrer une victoire avec son fils (Image : PA)
Il est donc à la croisée des chemins. ‘Ouais, c’est exactement ça, un carrefour. J'ai parlé à Laila et elle a dit, tu es heureux, mais j'ai dit, je sais, mais c'est ma carrière, je l'ai fait pendant 30 ans.
Beaucoup d'entre moi ont peur de remplir mon temps, en fait. J'aime la discipline dans ma vie, cela me donne une raison d'être
hors du lit.'
Nous laissons Ronnie en train de réfléchir à son avenir et à ce qui va suivre.
Il dit : « Je trouverai toujours quelque chose qui me fait me sentir bien à l'intérieur. Le bonheur ne vient pas des choses extérieures, il faut être heureux à l'intérieur et c'est l'important pour moi, toutes les autres choses sont un bonus. C'est la pensée que je dois commencer ma journée.
Ronnie décrit son week-end typique...
Allongé ou couché avec l'alouette ?
Je me lève vers six ou sept heures et demie, mais j'ai tendance à faire la grasse matinée jusqu'à huit heures et demie environ, puis je me lève et je vais à la salle de sport, donc je suis à moitié-moitié.
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Décrivez un dimanche type…
Levez-vous, déjeunez avec Laila, elle emmènera sa fille Inez en cours. J'irai faire nettoyer ma voiture à Westfield, elle me retrouvera et nous prendrons tous une tasse de thé. Je vais frapper quelques balles dans le club de billard, rentrer à la maison vers quatre heures, préparer le dîner et regarder un peu de Netflix. Laila se lance dans la deuxième série de Making A Murderer, alors que je suis un grand fan de Big Brother et que j'ai rattrapé ça.
Quel serait votre dimanche parfait ?
Sortez courir avec quelques gars du club de course, revenez, prenez une bonne douche, puis allongez-vous au lit pendant environ 20 minutes. Prenez un bon petit déjeuner et planifiez le déjeuner. Peut-être regarder un peu de sport à la télé, faire un tour, lire un livre… Je suis vraiment paresseux, je ne suis pas du genre à monter dans la voiture et à faire du tourisme. Je suis construit pour le confort. S'il y a une chance d'être pris dans un embouteillage, comptez-moi.
Ronnie O et Sullivan (Image : CAMERA PRESS/Francesco Guidicini)
Rôti du dimanche à la maison ou déjeuner au pub ?
Je ne suis pas vraiment un type de grand dîner rôti. Depuis que je me suis intéressé à la santé et à la nutrition, quand j'ai
je me lance dans quelque chose auquel je m'attache, alors je le fais depuis environ un an et demi maintenant – je cuisine habituellement, alors peut-être un peu de poisson ou un bon curry. Le rôti du dimanche est quelque chose que je n'ai qu'une fois toutes les quelques semaines.
Papiers ou télé ?
Je lis peut-être un journal une fois par mois et c'est si je suis dans un café ! Je préfère ne pas savoir, je vis dans une petite bulle. J'aime être dans la cuisine avec la télé allumée.
The Break de Ronnie O'Sullivan est publié en livre relié par Macmillan, 14,99 £
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