Famille : les sept sont rentrés chez eux vivants(Image : BNPS)
Alors que de jeunes hommes de haut en bas se portaient volontaires pour la Première Guerre mondiale, la famille Wilcox a été parmi les premières à répondre à l'appel aux armes.
Et comme des mères craintives dans tout le pays, Sarah Ann Wilcox a invité ses fils à la guerre la plus sanglante que ce pays ait jamais menée.
Tous les sept.
Frères Léonard, 21 ans, Ernest, 22 ans, Bernard, 25 ans, Alfred ; 30 ; Walter, 32 ans, Benjamin, 38 ans, et John, 40 ans, se sont tous engagés pour faire leur devoir, sachant qu'ils pourraient en payer le prix ultime.
Alors que le nombre de victimes montait en flèche et qu'à peine une famille restait indemne, la mère terrifiée des garçons Wilcox a prié quotidiennement Dieu pour qu'il les protège.
Chacun d'entre eux était au cœur des combats, risquant sa vie pour le roi et le pays dans les tranchées où l'espérance de vie n'était que de six semaines.
Pourtant, incroyablement, les prières de Sarah Ann ont été exaucées.
Chacun des membres réels de Band of Brothers est rentré chez lui vivant, emportant avec lui une médaille militaire, une médaille de conduite distinguée et le plus grand honneur de tous, une Croix de Victoria.
Courageux : Sgt Leonard Wilcox
Leur histoire extraordinaire est révélée aujourd'hui pour la première fois par le fils de Leonard, John Wilcox, qui dit : À cette époque obsédée par Hollywood, je suppose qu'ils auraient été appelés The Magnificent Seven – mon père et ses six frères qui, tous, il y a cent ans en août, a répondu à l'appel du clairon.
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À l'approche du centenaire du déclenchement de la guerre, il a découvert des détails fascinants sur les braves frères des ruelles de Birmingham.
John dit : Ils se sont portés volontaires plus ou moins ensemble, mais ont rejoint un nombre ahurissant de régiments.
Bien que les détails soient vagues sur le service des trois frères aînés, Benjamin, John et Walter, on sait que tous les sept étaient en première ligne.
John dit : Ils sont tous devenus des hommes de fusil et de baïonnette - pas de commis, de cuisiniers ou de batmans - servant dans les tranchées tout au long de la guerre.
S'ils étaient nés plus haut dans l'échelle sociale, ils auraient probablement été repérés par des tireurs d'élite ennemis alors qu'ils menaient leurs hommes vers le fil allemand.
Le père de John, Leonard, qui avait également sept sœurs, a été promu sergent dans le South Staffordshire Regiment.
Soldat : Sgt Bernard Wilcox
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Bernard, comme Léonard, a rejoint les états-majors sud, mais a été affecté au Moyen-Orient. Ernest a rejoint les Royal Warwickshires.
Alfred s'est enrôlé dans les Royal Hussars avant de passer au 2/4th Oxfordshire and Buckinghamshire Light Infantry.
Il a combattu à Laventie dans le nord de la France.
Les frères ont subi des bombardements et des attaques au gaz presque incessants, attendant tout le temps le prochain ordre de grimper dans le no man's land et d'affronter les canons allemands.
Le père de John a failli ne pas survivre. Il a explosé par un obus en 1916 alors qu'il franchissait le sommet lors de l'horrible bataille de la Somme.
Plus d'un million d'hommes ont été tués ou blessés, dont Leonard.
Les archives montrent qu'il a été grièvement blessé par des éclats d'obus ennemis le matin du 13 novembre 1916, alors qu'il menait son peloton contre la redoute allemande Heidenkof à Beaumont Hamel, en France.
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Après avoir été évacué vers la Grande-Bretagne, Leonard a passé 80 jours pénibles à l'hôpital avant de participer à la guerre des devoirs à domicile.
Pendant ce temps, ses six frères se sont battus.
Héros : Alfred Wilcox a été blessé à la cheville par une mitrailleuse (Image : BNPS)
Ce n'est que lorsque les canons se sont tus après l'armistice du 11 novembre 1918, qu'ils ont commencé à rentrer chez eux.
John dit : Oncle Bernard, également sergent comme mon père, est revenu avec un seul œil et la médaille militaire.
Oncle Ernest, sûrement le conducteur de tramway le plus joyeux de Birmingham, était devenu sergent-major régimentaire par intérim à l'âge ridiculement jeune de 23 ans parce qu'il n'y avait plus personne d'autre.
«Il est revenu avec la Médaille de conduite distinguée.
Mais le plus grand prix de tous est allé au frère du milieu.
John ajoute : Oncle Alfred, un caporal suppléant, a obtenu le VC après avoir bombardé à lui seul une tranchée allemande, détruisant quatre mitrailleuses lourdes allemandes et tuant leurs équipages après un combat au corps à corps à la baïonnette.
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La citation VC salue sa bravoure et son initiative les plus remarquables en attaque.
Il a ensuite été mitraillé à la cheville. John dit : Oncle Alf – Alfred le Grand, pour moi – a dominé mon enfance en tant que patriarche de la famille.
Chasseur : Sgt-major régimentaire par intérim Ernest Wilcox
Je me souviens de lui comme d'un fumeur de pipe jovial aux joues rouges, aux cheveux ondulés et qui, bien sûr, ne parlait jamais de la guerre.
Mais avant la guerre et après, Alfred a toujours été courageux, dit John.
Je me souviens que papa m'avait dit que lorsqu'il était adolescent, Alf était le seul homme dans le public du cirque à accepter l'offre du dompteur de lions d'entrer dans la cage avec lui.
« Plus tard, pendant la Seconde Guerre mondiale, alors qu'il était publicain, il survola un marin imitant le bégaiement du roi George VI.
'Alf a sauté par-dessus la barre et l'a assommé d'un seul coup.
Les autres frères se sont réinstallés dans la vie normale à Birmingham, avant de se déplacer à travers le pays.
Bernard a ouvert un magasin de chaussures dans la ville avant de se rendre dans le Devon pour y tenir une pension, raconte John.
Ernest a travaillé dans une usine de sauce HP et plus tard sur la chaîne de montage de l'usine automobile Rover.
Alfred et mon père ont tous deux été formés comme artisans joailliers qualifiés, mon père comme monteur de diamants.
Alfred est décédé en 1954, neuf ans après la mort de Leonard de la tuberculose.
Histoires : John Wilcox chez lui à Chilmark, Wiltshire (Image : BNPS)
John pense que raconter l'histoire des frères à l'approche du centenaire rappellera aux Britanniques les sacrifices consentis par les familles ordinaires.
Jusqu'à présent, il n'a pas été en mesure de découvrir les histoires de guerre de Walter, Benjamin et John, ni de découvrir dans quels régiments ils appartenaient.
Près de la moitié de tous les états de service de la Première Guerre mondiale ont été détruits par les bombes allemandes lors du blitz.
Mais le week-end prochain, John se rend dans le nord de la France où il marchera sur les traces de son père dans l'espoir de trouver les indices pour résoudre les énigmes restantes.
John a déclaré : J'espère que cela mettra fin aux questions qui ont entouré les souvenirs de mon père et de ses frères toute ma vie.
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« Je pars dans ce petit village de la Somme où un guide local nous montrera où mon père est entré dans les tirs d'obus pour rencontrer son destin il y a 98 ans.
Mais même s'il est incapable de combler toutes les lacunes, John veillera à ce que l'héritage remarquable de valeur d'une famille survive pour les générations futures.
John Wilcox est l'auteur de 14 livres. Son dernier en date, Starshine, un roman sur la Première Guerre mondiale inspiré de l'histoire de sa famille, vient d'être publié en livre de poche chez Allison & Busby.
